Un peu en avance... voici notre reportage sur:
La Corruption dans la ligue cabalvisionVoix off: en immersion; nous avons mené notre enquête sur la ligue « cabal »Depuis son antique origine sur un champ de bataille entre orques et nains, le Blood Bowl a tenu en haleine les fans et les supporters de tout le Vieux Monde, puis des îles lointaines et même de Lustrie. La principale différence entre la guerre et un match de Blood Bowl, ce sont les règles du dieu Enefel, traduites à l’origine par le nain Roze-El. Ces règles sont protégées par la Guilde des Arbitres et Gardiens des Règles Associés (GAGRA), dont ses courageux agents, les arbitres, garantissent la pureté et le
succès phénoménal du Blood Bowl. Et comme toutes règles, celles-ci ont été transgressées. Tout comme la corruption ronge le Vieux Monde depuis les terres barbares du Nord, la gangrène de la triche pourri le Blood Bowl. Mais comme les adorateurs du Chaos, les skavens, et les elfes noirs sont aussi des fans, l’audimat se porte de mieux en mieux ! La corruption se présente sous de nombreux visages dans ce sport, depuis les potions dopantes prohibées jusqu’au chantage exercé sur les joueurs de l’équipe adverse, mais c’est au cœur même du système que règne la pire des corruptions : les pots-de-vin versés aux arbitres pour influencer le cours du jeu. En effet, le statut d’arbitres donne bien des pouvoirs : lancer la pièce qui détermine qui choisit l’équipe qui engage le ballon ; exclure un joueur pour port d’arme illégale, agression d’un adversaire au sol ou plus simplement parce qu’il y a déjà onze joueurs de son équipe sur le terrain ; et ce sont eux qui sifflent la mi-temps et la fin de la rencontre. Heureusement, il existe un contre-pouvoir à ces exactions : le public. Ces fans qui connaissent tous le règlement sur le bout de leurs doigts (ou tentacules) restent toujours vigilant pour s’assurer que l’arbitre n’est pas corrompu. Et s’ils constatent le contraire, ils n’hésiteront pas à le mettre à mort pour préserver la pureté virginale du Blood Bowl ! Notre reporteur ajoutera « Les rumeurs faisant états de groupes d’abrutis qui écument les stades en cherchant n’importe quel prétexte pour pouvoir tuer quelqu’un (l’arbitre, les joueurs ou les autres supporters) est honteusement exagérée par de vils agents corrupteurs au service d’équipes malhonnêtes… » L’idéal du Blood Bowl d’Enefel est pourtant en danger, comme mon enquête m’a amené à le découvrir, en effet il a tellement été dévoyé que la GAGRA a crée des règles détaillées sur l’endroit, le moment et la façon d’accepter un pot-de-vin. Il existe même des tarifs syndicaux officiels de corruption d’arbitre, pour tenir compte du risque de retraite prématurée. Ces tarifs ont été l’objet d’accord signés lors de la dernière saison de la cabal entre la GAGRA et les clubs. Les rumeurs persistantes de pressions subies par le commissaire pour accepter des pots-de-vin à un tarif inférieur sont sans fondement, nous avons constaté durant notre reportage que quelques bières habilement données au commissaire donne des avantages non-négligeables au coach sachant investir astucieusement. «à bon entendeur salut. »Les mots du rédacteur en chef du reportage en immersion avec les arbitres : « Nous espérons une fois de plus que notre reportage en immersion vous en a appris bien plus sur les arbitres et sur les règles de corruption en vigueur dans la cabal… »
Reportage Partout dans le vieux monde sortent des affaires de corruption concernant des
matchs de blood bowl. A quelques mois du grand barnum de la Cabal, tout est-il
pourri sur la planète blood bowl ? Quand le ballon ovale ne tourne plus rond.
« Le président du club adverse s’est approché de nous sur le terrain
d’échauffement, juste avant le match, à 20 h 15, avant de retourner au
vestiaire pour enfiler les maillots. Nous étions en fin de saison, le match
était important pour son équipe, pas pour la nôtre. Il nous a demandé combien
on touchait de prime en cas de victoire. À l’époque, c’était entre 25 000 et 50
000 Po, suivant les joueurs et leur réussite. Il a proposé le double (...) en
liquide à chacun de nous si nous les laissions gagner. (...) Pendant 14 tours,
on a joué normalement et, à 2 tours de la fin, alors que nous étions à deux TD
partout, nous avons laissé filer l’attaquant adverse. (...) Le type a marqué un
joli TD. Ils ont gagnés. Tout le monde était content. » Facile, non ? Le
mystère plane toujours, 4 ans après, sur l’identité du témoin cité par le
mensuel « enquête de bowl » en mars, qui ne précise pas non plus quel match a
ainsi été « arrangé », comme l’on dit pudiquement.