Lorsque Grobaggio arriva devant l'enceinte de la prison d'Excellcior, il ne fut pas déçu. La rumeur avait porté à ses oreilles que l'endroit était inhospitalier, et que sur l'île d'Oltrokoz, la pluie ne cessait jamais de tomber...
Derrière le célèbre coach, un océan démonté lançant inlassablement d'immenses vagues pleines d'écume sur les falaises déchiquetées d'Oltrokoz.
Devant lui, Les murs délavés et peu engageants de la cité prison d'Excellcior, là où quelques uns des pires criminels du vieux monde étaient retenus captifs...
Les vêtements détrempés, et le visage fouété par la tempête, Grobaggio s'avança et alla tambourriner à la lourde porte d'entrée, la seule porte de l'édifice en vérité.
Au bout de quelques minutes, un des battans finit par s'entrouvir de quelques dizaines de centimètres, assez pour que Grobaggio puisse se glisser à l'intérieur... Devant lui se tenait un petit homme, trappu, au visage traversé d'une large balaffre.
-Bonjour Sir Grobaggio, nous vous attendions. Je suis Rody Pticid le Directeur et Gardien de cet endroit et je vous souhaite la bienvenue.
Après les salutations d'usage, Pticid emmena Grobaggio dans son bureau, au terme d'une longue promenade à travers corridors, escaliers en colimasson et courcives plus lugubres les uns que les autres. Parfois, au détour de couloir, un cri alliéné déchirait l'inquiétant silence qui pesait sur les lieux pour aller chercher son écho dans d'autres cellules...
Une fois dans la petite officine de Pticid, Grobaggio, placide, écouta longuement son interlocuteur lui présenter son exposé...
-Sir Grobaggio, j'ai fait appel à vous parce que mon établissement est au bord de la révolte... Les détenus n'ont plus aucune distraction depuis que leur équipe de Blood Bowl a été bannie de toutes les compétitions pour actes de violence et de cruauté inacceptables...
-Un comble pour ce sport j'en conviens bien volontiers.
-Oui, les détenus prennent cette sanction pour un affront et une ultime injustice. Les incidents ici se multiplient et la tension qui règne ici devient insupportable.
Si rien ne bouge nous allons au devant d'une catastrophe.
-C'est pour cela que vous m'avez sollicité?
-Oui vous n'êtes pas sans savoir qu'une compétion secrète est en train de s'organiser en marge des circuits officiels de la fédération. Et bien je veux que vous reprenniez l'équipe d'Excellcior et que vous la dirigiez dans cette compétition. C'est ma dernière chance avant que la révolte ne gronde pour de bon. Vous vous sentez d'attaque?
-Et bien c'est un challenge excitant certes, mais si je ne veux pas me faire bannir moi noon plus, il me faudra évoluer sous une autre identité. C'est seulement à ce prix que j'accepte.
-Permettez moi Sir Grobaggio de vous mettre en garde, mais un refus de votre part serait très mal pris ici et votre tête risquerait de vite rouler sur le sol...
-Je vous arrête tout de suite, là d'où je viens, les accolades, c'est à coup de tentacules qu'on me les donnait. Alors vos taulards, permettez moi du peu, ne me font pas peur. Je prends l'équipe, on va voir s'ils en ont dans le pantalon. Le Black Bowl, c'est pas une compète pour jeunes jouvencelles. Ils sont où vos gusses?
Sans plus tarder, Pticid qui arborrait maintenant un sourire carnassier emmena Grobaggio dans la cour principale où quelques déglingos mettaient à l'épreuve leur résistance physique en s'échangeant de grands coups de boule. Au sol, les lignes du terrain avaient vaguement été tracées avec un morceau de charbon. Tout autour, sept étages de coucives nous dominaient. Des détenus, alertés par l'arrivée du coach, s'étaient agglutinés sur les rambardes.
Devant ce qui semblait être l'ossature de l'équipe, un type de 3 mètres et des gars en guenilles couverts de bleus, Grobaggio sortit un sifflet en corne de Démon, et toutes dents dehors lança un:
-Alors les nenettes, on veut ramener le Black Bowl ici? Et beh pourquoi pas, alors c'est parti, entrainement !
il manquait l'essentiel sur mes screenshots d'avant. Voilou !
Derrière le célèbre coach, un océan démonté lançant inlassablement d'immenses vagues pleines d'écume sur les falaises déchiquetées d'Oltrokoz.
Devant lui, Les murs délavés et peu engageants de la cité prison d'Excellcior, là où quelques uns des pires criminels du vieux monde étaient retenus captifs...
Les vêtements détrempés, et le visage fouété par la tempête, Grobaggio s'avança et alla tambourriner à la lourde porte d'entrée, la seule porte de l'édifice en vérité.
Au bout de quelques minutes, un des battans finit par s'entrouvir de quelques dizaines de centimètres, assez pour que Grobaggio puisse se glisser à l'intérieur... Devant lui se tenait un petit homme, trappu, au visage traversé d'une large balaffre.
-Bonjour Sir Grobaggio, nous vous attendions. Je suis Rody Pticid le Directeur et Gardien de cet endroit et je vous souhaite la bienvenue.
Après les salutations d'usage, Pticid emmena Grobaggio dans son bureau, au terme d'une longue promenade à travers corridors, escaliers en colimasson et courcives plus lugubres les uns que les autres. Parfois, au détour de couloir, un cri alliéné déchirait l'inquiétant silence qui pesait sur les lieux pour aller chercher son écho dans d'autres cellules...
Une fois dans la petite officine de Pticid, Grobaggio, placide, écouta longuement son interlocuteur lui présenter son exposé...
-Sir Grobaggio, j'ai fait appel à vous parce que mon établissement est au bord de la révolte... Les détenus n'ont plus aucune distraction depuis que leur équipe de Blood Bowl a été bannie de toutes les compétitions pour actes de violence et de cruauté inacceptables...
-Un comble pour ce sport j'en conviens bien volontiers.
-Oui, les détenus prennent cette sanction pour un affront et une ultime injustice. Les incidents ici se multiplient et la tension qui règne ici devient insupportable.
Si rien ne bouge nous allons au devant d'une catastrophe.
-C'est pour cela que vous m'avez sollicité?
-Oui vous n'êtes pas sans savoir qu'une compétion secrète est en train de s'organiser en marge des circuits officiels de la fédération. Et bien je veux que vous reprenniez l'équipe d'Excellcior et que vous la dirigiez dans cette compétition. C'est ma dernière chance avant que la révolte ne gronde pour de bon. Vous vous sentez d'attaque?
-Et bien c'est un challenge excitant certes, mais si je ne veux pas me faire bannir moi noon plus, il me faudra évoluer sous une autre identité. C'est seulement à ce prix que j'accepte.
-Permettez moi Sir Grobaggio de vous mettre en garde, mais un refus de votre part serait très mal pris ici et votre tête risquerait de vite rouler sur le sol...
-Je vous arrête tout de suite, là d'où je viens, les accolades, c'est à coup de tentacules qu'on me les donnait. Alors vos taulards, permettez moi du peu, ne me font pas peur. Je prends l'équipe, on va voir s'ils en ont dans le pantalon. Le Black Bowl, c'est pas une compète pour jeunes jouvencelles. Ils sont où vos gusses?
Sans plus tarder, Pticid qui arborrait maintenant un sourire carnassier emmena Grobaggio dans la cour principale où quelques déglingos mettaient à l'épreuve leur résistance physique en s'échangeant de grands coups de boule. Au sol, les lignes du terrain avaient vaguement été tracées avec un morceau de charbon. Tout autour, sept étages de coucives nous dominaient. Des détenus, alertés par l'arrivée du coach, s'étaient agglutinés sur les rambardes.
Devant ce qui semblait être l'ossature de l'équipe, un type de 3 mètres et des gars en guenilles couverts de bleus, Grobaggio sortit un sifflet en corne de Démon, et toutes dents dehors lança un:
-Alors les nenettes, on veut ramener le Black Bowl ici? Et beh pourquoi pas, alors c'est parti, entrainement !
il manquait l'essentiel sur mes screenshots d'avant. Voilou !