Pour presenter mon equipe j avais pensé faire un petit texte sur son histoire. Mais je me suis laché et c est vite devenu un long recit que j aimerai vous faire partager sur plusieurs posts.Le plus important, j espere que ca vous plaira
C etait un jour comme bien d autres, en pays orque, dans la petite communuté agricole de l Orchidée. On cherchait de beaux vers bien juteux dans la terre des sillons, on s adonnait a la joie des mathématiques en comptant ses orteils, on partait a la recherche des grosses boulettes perdues dans le fond des narines...
Tout le monde vaquait à sa tache quotidienne, Trotsky, quant a lui, faisait une petite sieste au pied d un jeune chêne.
Il dormait depuis a peine une demie heure lorsque quelque chose lui heurta la tete, le tirant brusquement de son sommeil. Trostky etait un tout jeune orque noir de 110 kg, tout en muscles, et s il y avait bien une chose qui le mettait hors de lui c etait qu on le reveille en sursaut. En fait l existence de Trotsky se résumait à 2 choses : dormir et mettre des baffes
"Grumpf" est à peu pres le seul mot non censuré qui sortit de sa bouche tandis qu il cherchait autour de lui la cause de ce désagrément. Il ne vit rien cependant mis a part une chose de forme ovale et gonflée qui gisait à ses pieds. Sur le point de manger ce mysterieux objet pour faire passer un tant soit peu sa colere, surgit tout a coup du champ voisin un petit orque qui avait l air tres pressé :
- "Bin ou cé ti ki lé le truc ki fé plin d'bonds?", s'écriait t il
- " Eh le ch'tiot ! Cé ti toi ki m a mis une grosse baffe avec ce machin?", lança Trotsky au petit orque en lui montrant, vous l aurez compris, un ballon de Blood Bowl
- " Ah merki M'sieur, lavé trouvé. Fo pas que j'le perde cé mon grand frangin qui fé le "Bloubo" ki m'la donné" rétorqua le petit orque
- " Bon alé cé bon pour c'te fois. Prends ton truc et viens pu me déranger pendant ke j'travaille" il rendit son ballon au petit orque et se rendormit aussi sec.
L affaire était réglée, le petit orque repartait déjà avec son ballon seulement voila...
Romanov etait un gobelin mesquin et mechant, une vraie teigne. Il etait contremaitre à l exploitation et il venait de passer la derniere heure à chercher Trotsky qui aurait dû normalement faire son travail, tirer de grosses bottes de foin, attelé à sa charrue. Trotsky était une bete de somme et rien a voir avec dormir.
Les contremaitres étaient craints par tous. En langage orque on les appelle "Tzarhs" mais aussi "patrons" mais le terme est moins commun. Or, lorsque Romanov trouve enfin Trotsky c est le moment ou ce dernier rend le ballon au petit orque.
- " Ah te voila espece de gros fainéant de Trotsky, tu es encore en train de dormir." lança le gobelin à l orc noir puis regardant le petit orque : " Et toi qui es tu et que fais tu la?"
- " Bin j'm appelle Gavroche et mon truc ki fé plin d'bonds y lé tombé par terre. Mé gros plin d soupe y m la redonné meme si y la fé un peu le "fonctionnaire""
En langage orque "fonctionnaire" désigne quelqu un qui deteste être dérangé pendant la sieste.
- " Et bien ne comptez pas vous en tirer comme ca tous les 2. Toi Gavroche pour avoir distrait Trotsky alors qu il etait censé etre au travail et toi crétin d orc noir pour avoir quitté ton poste. Attendez vous a avoir des problemes"
Les problemes survinrent le lendemain. En pays orque, tout n était plus pour le mieux dans la meilleure des exploitations agricoles.
Trotsky et Gavroche furent convoqués au devant d un conseil composé des notables du village et de Romanov qui plaidait en faveur du proprietaire de l exploitation stipulant la perte de profits provoquée par les fainéantises répétées de l orc noir. La sentence tomba, nos deux compagnons furent condamnés à tripler leurs corvées.
Cependant, le conseil fut interloqué par les dires de Gavroche qui, a maintes reprises, mentionna le "truc ki fé des bonds" et le "bloubo" que le grand frangin pratiquait.
On décida d eclaircir ce mystere qui etait au centre de toute cette sombre histoire. La présence du frangin devant l assemblée devenait indispensable, car lui seule pourrait leur montrer la voie, on decida de le convoquer, il s appellait Lenine.
Il fallait attendre plusieurs semaines avant de pouvoir rencontrer Lenine. La vie reprit son cours normal, vers, mathématiques, narines et lorsqu on voulait faire plus d une chose a la fois on se coincait des lombrics dans les trous de nez.
Puis Lenine arriva, on le convoqua sans perdre de temps afin d elucider le mystere du "bloubo". Il y avait la tout le gratin et aussi ce cher Romanov qui ne voulait certainement pas en perdre une miette. Premiere réaction en voyant Lenine, elle tient en une phrase
- " ké ce ke cé bô les cicatrices".
Puis Lenine parla longuement, non pas parce que les rudiments du "bloubo" soient si compliqués que ça, mais plutôt parce que l assemblée des notables avait du mal a comprendre, outre un nouveau mot qui était "Blood Bowl, le rôle du "truc qui fait des bonds".
Ca s appelait "ballon", apparaissait deja de grosses difficultés de comprehension. En effet en langage orque le terme designe un recipient destiné a recevoir l apero du dimanche matin et donc beaucoup pensaient que le Blood Bowl etait un sport se pratiquant dans les tavernes.
Malgré tout, 18 jours plus tard tout etait entré dans l ordre, tout le monde avait compris
"On prend le ballon, on va boire un coup et on met des baffes"
Dépité, Lenine voyant rouge, sur le point de baisser les bras se ressaisit et déclara :
- " Bin j' kroi k'le mieux cé d essayé"
Voila la suite dans le prochain post...
C etait un jour comme bien d autres, en pays orque, dans la petite communuté agricole de l Orchidée. On cherchait de beaux vers bien juteux dans la terre des sillons, on s adonnait a la joie des mathématiques en comptant ses orteils, on partait a la recherche des grosses boulettes perdues dans le fond des narines...
Tout le monde vaquait à sa tache quotidienne, Trotsky, quant a lui, faisait une petite sieste au pied d un jeune chêne.
Il dormait depuis a peine une demie heure lorsque quelque chose lui heurta la tete, le tirant brusquement de son sommeil. Trostky etait un tout jeune orque noir de 110 kg, tout en muscles, et s il y avait bien une chose qui le mettait hors de lui c etait qu on le reveille en sursaut. En fait l existence de Trotsky se résumait à 2 choses : dormir et mettre des baffes
"Grumpf" est à peu pres le seul mot non censuré qui sortit de sa bouche tandis qu il cherchait autour de lui la cause de ce désagrément. Il ne vit rien cependant mis a part une chose de forme ovale et gonflée qui gisait à ses pieds. Sur le point de manger ce mysterieux objet pour faire passer un tant soit peu sa colere, surgit tout a coup du champ voisin un petit orque qui avait l air tres pressé :
- "Bin ou cé ti ki lé le truc ki fé plin d'bonds?", s'écriait t il
- " Eh le ch'tiot ! Cé ti toi ki m a mis une grosse baffe avec ce machin?", lança Trotsky au petit orque en lui montrant, vous l aurez compris, un ballon de Blood Bowl
- " Ah merki M'sieur, lavé trouvé. Fo pas que j'le perde cé mon grand frangin qui fé le "Bloubo" ki m'la donné" rétorqua le petit orque
- " Bon alé cé bon pour c'te fois. Prends ton truc et viens pu me déranger pendant ke j'travaille" il rendit son ballon au petit orque et se rendormit aussi sec.
L affaire était réglée, le petit orque repartait déjà avec son ballon seulement voila...
Romanov etait un gobelin mesquin et mechant, une vraie teigne. Il etait contremaitre à l exploitation et il venait de passer la derniere heure à chercher Trotsky qui aurait dû normalement faire son travail, tirer de grosses bottes de foin, attelé à sa charrue. Trotsky était une bete de somme et rien a voir avec dormir.
Les contremaitres étaient craints par tous. En langage orque on les appelle "Tzarhs" mais aussi "patrons" mais le terme est moins commun. Or, lorsque Romanov trouve enfin Trotsky c est le moment ou ce dernier rend le ballon au petit orque.
- " Ah te voila espece de gros fainéant de Trotsky, tu es encore en train de dormir." lança le gobelin à l orc noir puis regardant le petit orque : " Et toi qui es tu et que fais tu la?"
- " Bin j'm appelle Gavroche et mon truc ki fé plin d'bonds y lé tombé par terre. Mé gros plin d soupe y m la redonné meme si y la fé un peu le "fonctionnaire""
En langage orque "fonctionnaire" désigne quelqu un qui deteste être dérangé pendant la sieste.
- " Et bien ne comptez pas vous en tirer comme ca tous les 2. Toi Gavroche pour avoir distrait Trotsky alors qu il etait censé etre au travail et toi crétin d orc noir pour avoir quitté ton poste. Attendez vous a avoir des problemes"
Les problemes survinrent le lendemain. En pays orque, tout n était plus pour le mieux dans la meilleure des exploitations agricoles.
Trotsky et Gavroche furent convoqués au devant d un conseil composé des notables du village et de Romanov qui plaidait en faveur du proprietaire de l exploitation stipulant la perte de profits provoquée par les fainéantises répétées de l orc noir. La sentence tomba, nos deux compagnons furent condamnés à tripler leurs corvées.
Cependant, le conseil fut interloqué par les dires de Gavroche qui, a maintes reprises, mentionna le "truc ki fé des bonds" et le "bloubo" que le grand frangin pratiquait.
On décida d eclaircir ce mystere qui etait au centre de toute cette sombre histoire. La présence du frangin devant l assemblée devenait indispensable, car lui seule pourrait leur montrer la voie, on decida de le convoquer, il s appellait Lenine.
Il fallait attendre plusieurs semaines avant de pouvoir rencontrer Lenine. La vie reprit son cours normal, vers, mathématiques, narines et lorsqu on voulait faire plus d une chose a la fois on se coincait des lombrics dans les trous de nez.
Puis Lenine arriva, on le convoqua sans perdre de temps afin d elucider le mystere du "bloubo". Il y avait la tout le gratin et aussi ce cher Romanov qui ne voulait certainement pas en perdre une miette. Premiere réaction en voyant Lenine, elle tient en une phrase
- " ké ce ke cé bô les cicatrices".
Puis Lenine parla longuement, non pas parce que les rudiments du "bloubo" soient si compliqués que ça, mais plutôt parce que l assemblée des notables avait du mal a comprendre, outre un nouveau mot qui était "Blood Bowl, le rôle du "truc qui fait des bonds".
Ca s appelait "ballon", apparaissait deja de grosses difficultés de comprehension. En effet en langage orque le terme designe un recipient destiné a recevoir l apero du dimanche matin et donc beaucoup pensaient que le Blood Bowl etait un sport se pratiquant dans les tavernes.
Malgré tout, 18 jours plus tard tout etait entré dans l ordre, tout le monde avait compris
"On prend le ballon, on va boire un coup et on met des baffes"
Dépité, Lenine voyant rouge, sur le point de baisser les bras se ressaisit et déclara :
- " Bin j' kroi k'le mieux cé d essayé"
Voila la suite dans le prochain post...