Coach Poulp

Big Mikowsky a écrit:Bon anniversaire

et peut-être à bientôt dans le tournoi des jeunes pousses qui va avoir lieu...hein les commis qu'il va avoir lieu

yep...

à la tienne

Bon anniversaire !

bon anniv

N'anniv !

euh y'a pas :+2: ??

Pour info : Cette histoire fait suite à l'abandon de mon équipe Nordique que je jouais dans une autre ligue.
Désolé si je n'introduis pas tout les personnages dans les règles de l'art mais ce serait trop long
Ce "petit" RP à donc vocation de vous présenter ma future équipe de la compétition des Jeunes Pousses.


¤¤ Une lettre inattendue ¤¤ 1ère partie


Matinée très ensoleillée sur le port de Marienburg, c'était l'heure où les pêcheurs en tout genre revenaient avec leurs maigres butins. Chaloupes, chalutiers, navires marchand ... une heure de grande affluence maritime et une aubaine pour les mouettes avides de poissons frais facile à attraper.

Poulp écumait les docks à la recherche d'une fille de joie rencontrée la veille dans une taverne. La belle avait les reins cambrés et les seins bien fermes, sa douceur candide et son amour inconsidéré pour les coachs l'avait fait passé une nuit inoubliable ...
Et pourtant, impossible de se rappeler ou était ce foutu troquet !
- Bon sang mais dans quel état était-je hier soir ? se demanda t-il

Il prit à parti deux bourgeois, surement des marchands, pour leur demander si ils ne connaissaient pas la taverne en question et la fille.
- Elle est grande comme ça, rousse, des seins comme des melons, des jambes qui n'en finissent pas ...
Ca ne vous rappelle vraiment rien ?

Les deux hommes ne dédaignèrent même pas répondre, ils le toisèrent de bas en haut et reprirent leur discussion là où ils l'avaient arrétés.

Après deux bonnes heures à quémander à qui saurait, Poulp décida d'abandonner sa vaine recherche et de repartir du côté de son univers connu : la taverne de la Grenouille Frétillante, lieu de villégiature de son équipe nordique, les Vodka Raide Bull.

- Au moins là bas je suis en terrain familier, pensa t-il.


Devant la Grenouille Frétillante c'est l'attroupement et l'agitation. Un groupe de nains s'en est pris aux nordiques, les deux clans semblent être bien imbibés pour une heure si matinale.


- Pfff c'est vraiment une belle bande d'ivrognes !
Je peux pas partir 5 minutes sans qu'ils se battent ... Au moins cette fois ils ont eu la présence d'esprit de faire ça dehors. J'en ai marre de payer les réparations de la taverne.


S'approchant de la mélée il cria d'une vive voix :
- C'est quoi qui'se passe ici ? Qui m'a foutu un bordel pareil ?

Tout les combattants se retournèrent et arrêtèrent leur pugila primaire.

- C'est eux qui ont commencés Coach ! répondit Zubrowska qui se tenait sur le perron avec une prostituée au bras, apparement lui n'avait pas pris part à la bagarre sans doute trop affairé à satisfaire ses besoins hormonaux.

- Je me fous de savoir qui a commencé, je veux juste comprendre ce que ces nabots font là et pourquoi vous vous battez !

- Euuuh ... tu te rappelles toi pourquoi ? demanda Smirnoff à son collègue le plus proche. L'autre fit la moue en signe de négation.

Se tournant du côté des nains, Poulp les toisa et leur demanda :

- Que faites vous ici ? Vous n'avez rien d'autres à faire ?

- On est venu pour te casser la gueule toi et ton équipe de taffioles ! répondit le plus petit de la bande

Sur ces mots tout les nordiques présent se postèrent devant leur coach en guise de protection.
Poulp observa les nabots, cinq nains trapus arborant fièrement une crête rouge chacun, le plus petit des cinq avait quant à lui une bande blanche au milieu de la coloration rouge. Le nabot continua :

- Y en a marre de cette équipe de bras cassé, on vous a suivi et supporté pendant 3 saisons pensant que vous étiez des durs à cuire. Mais je crois qu'on s'est bien planté ! Encore une demi-finale de perdue la saison passée, et que dire de la 9e place au championnat cette saison... Ma mémé qui se trouve à Barak Var serait meilleur que vous c'est dire à quel point vous êtes mauvais les mecs.

- Sans parler de l'abandon contre ces rascals de Sons of Alaric, rétorqua un autre, coupant la parole au bi-coloré. On s'était préparé à massacrer ces petits pédés de supporters des SoA mais il a fallu que vous abandonniez au 3e tour avant même qu'on ai commencé a se mettre sur la gueule.

- Vos problèmes de hooliganismes m'importent peu, répondit Poulp. Je pense même qu'il faut être sacrément con et fini à la pisse pour confondre la ferveur du supporter à la combativité qui se passe dans les matchs.

- On s'en cogne de quoi tu penses, rétorqua le petit, on veut plus de vous sur les terrains et dans la ville. C'était le premier avertissement, la prochaine on vous ratera pas, dit-il en regardant un à un les nordiques qui se rapprochaient de plus en plus pour en découdre.
Vous dégagez de la ville et qu'on entende plus jamais parler de vous c'est compris ? Allez les gars on retourne au Dockers, ya un concert des "Brutal Dwarfs" et je veux pas rater ça.

Et ils s'en allèrent non sans lâcher quelques injures et gestes grossiers envers Poulp et son équipe.

- Le Dockers... le Dockers ? le Dockers ! Mais oui !! C'est là ou j'ai forniqué la belle rousse hier soir pensa Poulp

Absolut l'interrompit pendant ses divagations :
- Coach, on a une lettre à vous montrer, ça risque de pas vous plaire.

- Et si on se tapait une petite mousse en même temps les gars ? demanda Poulp
Tous à l'intérieur pour se rafraichir le gosier et que ça saute ! ordonna t-il

- AAAAH ! Voilà de belles paroles censées, déclara Smirnoff, les premières depuis que cette journée merdique a commencée.


Ils rentrèrent dans la taverne un à un se prenant par la taille pour les plus amochés ou les épaules, comme de vieux frères qui auraient toujours vécus ensemble.


A SUIVRE ...

  

Hâte de lire la suite

Ca part fort !

@ Poulp, on doit t'avouer: elle était bien Rousse mais grosse et moche. Comme le disait Coluche, Dieu à inventer l'alcool pour que les filles moches baisent quand même. Et toi, tu étais         
PS:  

¤¤ Une lettre inattendue ¤¤ 2e partie



Assis autour de la table, un silence pesant avait envahi la taverne. Tout les clients étaient sortis sous les ordres du tenancier qui avait compris que le moment était solennel pour le coach et son équipe. Poulp lisait la longue lettre sans piper mots, les membres de l'équipe attendaient que leur coach eut fini pour relever les yeux. Ce qu'ils firent au bout de quelques minutes, Poulp lu et relu la lettre plusieurs fois afin d'être sûr de bien avoir compris de quoi il en retournait.

Il releva la tête. Avec une pointe d'agacement dans la voix il dit :
- Alors c'est ça ? Votre suzerain le Tsar Nikolaiev vous demande de rentrer au pays parce qu'il a besoin de soldats pour affronter les engeances chaotiques qui se regroupent au Nord de votre pays ? Si c'est une blague elle est de mauvais gout ...

- Officiellement oui, répondit Kremlinka. Officieusement j'ai bien peur que non. Il est la risée de plusieurs seigneurs féodaux Kislevites à cause de nos piètres résultats la saison dernière et ne supporte plus cette situation, il veut que l'on rentre au pays et que ces brimades s'arrêtent. C'est un Tsar fier et orgueilleux, mais c'est aussi le meilleur chef de guerre que l'on ai connut ce dernier millénaire. Nous nous devons d'honorer ses paroles.

- Mais vous allez quitter la compétition comme ça ? Et me quitter de la même façon ? Tout ça à cause d'une guerre qui n'a même pas encore éclatée...
De plus n'a t-il pas assez de soldats à sa botte ? On parle de ci de là de guerrier Kislevites et Nordiques aussi nombreux que des flocons de neige sur les plus hautes cimes des montagnes du bord du monde.

- J'ai bien peur que nous n'ayons pas le choix coach rétorqua Zubrowska. Quand le Tsar réclame, le peuple obéit. Et jusqu'à preuve du contraire nous sommes ses ouailles.

- Vous étiez notre nouvelle famille coach, dit Wyborowa. Mais quand le Nord nous rappelle nous devons laisser tomber toutes nos obligations et rejoindre la patrie qui nous a vu naître. C'est dans nos veines, l'appel du grand Nord est plus fort que la famille.

- Certes... si tel est votre choix alors je me dois de l'accepter répondit Poulp avec amertume.
Des larmes commençaient à perler au coin de ses yeux. Il se leva et en fit tomber sa chaise en arrière. Il reprit :
- Vous m'abandonnez mes fils ... mais je sais que vous me reviendrez tôt ou tard puisque maintenant nous sommes liés. Ensemble nous avons gagnés, ensemble nous avons perdus, ensemble nous avons vus nos frères tombés au combat, ensemble nous avons ris, ensemble nous avons pleurés ...


Sur ces mots tous se levèrent et étreignirent leur coach. Certains pleuraient, d'autres l'encourageait pour continuer fièrement son travail avec une autre équipe comme il l'avait fait avec eux, d'autres encore ne disaient rien mais les gestes amicaux suffisaient en eux-même pour tout expliquer. Parfois les gestes valent mieux que les paroles.


- On reviendra coach, affirma Zubrowska. On reviendra encore plus fort, et avec encore plus d'envie. Quand le Tsar comprendra son erreur de ne pas avoir d'équipe en lice dans une des ligues majeures il nous renverra. J'espère que vous serez encore de ce monde... dit-il en baissant tristement le regard.

- Je l'espère moi aussi ! répondit Poulp en lui tapant dans le dos. Ne va pas m'attirer le mauvais oeil en parlant de tels choses mon gars.


L'aubergiste ému, qui avait suivi toute la scène en faisant semblant de briquer un comptoir déjà plus que propre cria :
- ALLEZ LES GARS ! Le prochain quart d'heure c'est la tournée du patron ! Roselyne, Gaby, Luna, Josy ! Venez distraire ces braves guerriers qui repartent au pays pour défendre l'honneur de leur patrie !

Quatre opulentes damoiselles sortirent rapidement du cellier, poitrines bombées et huilées. Elles ne devaient qu'attendre un seul mot de leur patron pour sortir de cette petite pièce exiguë.

- AAAAH enfin on retrouve les vraies valeurs de cette cité, s'exclama Absolut. Personnellement j'avais très soif, et je ne vous parle pas de mon envie de monter sur cette pouliche, en désignant Josy.

- Et vous partez quand ? demanda Poulp inquiet de perdre subitement ses amis qu'il considérait comme sa famille.

Zubrowska et Wyborowa échangèrent un regard, Zubrowska prit la parole en premier :
- Ce soir l'ami. Le Taureau Rouge est à quai depuis hier soir, il a ramené du pays de la vodka non frelaté et du vin d'herbe à pipe. C'est pour cette raison qu'on a fêté ça hier sur les docks, tu ne te rappelles pas ?

- Pas le moins du monde répondit Poulp. C'est surement à cause du vin que je ne me rappelle de rien.
Par contre tu te rappelles d'une grande rousse, des seins comme des melons, belle comme une démonette ?

- Si je devais me rappeler de toute les filles sur lesquelles je suis passé ...

- Et un troquet qui s'appelle le Dockers ça te parle ?

- POUAH ! fit Zubrowska en crachant par terre un glaviot verdâtre.
Jamais on ne me fera mettre les pieds dans un rade rempli de nains puants. Ça va coach, tu m'as l'air bizarre ? demanda le nordique

- A vrai dire j'en sais fichtre rien, mais cette poupée me trotte dans la tête depuis mon réveil ce matin et j'arrive pas à l'en défaire.

- Je sais ce qu'il te faut moi. Un bon godet avec de la musique pour fêter notre départ dignement. C'est notre dernière journée ensemble avant un bon bout de temps, on se doit de la vivre intensément. Le tavernier a invité un groupe que tu aimes bien, ils viennent du Moot spécialement pour cette fête, alors ne nous déçois pas en chialant comme une gonzesse ou en perdant l'esprit.

*MUSIQUE*

Les musiciens s'installèrent sur l'estrade et se mirent à jouer , les filles éteignirent les candélabres pour une ambiance plus feutrée et une bagarre éclata entre Absolut et Smirnoff pour savoir qui des deux sera le premier à "monter" Josy.

- Barre toi minot t'es trop jeune pour chevaucher la jument, dit Absolut en mettant à terre d'un seul coup de poing le jeune berserker, et il monta au premier avec la fille pour quelques minutes de soulagement.

- Décidément ils ne changeront pas, pensa Poulp en souriant.


....


Au crépuscule les nordiques embarquèrent dans le Taureau Rouge où les loups et le yéti les attendaient, nerveusement, enfermés dans leurs cages respectives. Les adieux furent poignants, même pour le plus valeureux combattant habitué aux immondices de la guerre. Ils avaient beau être de simples barbares assoiffés de bière et de sang, ils n'en restaient pas moins des hommes.


Sur le quai, en regardant filer ce navire dans le soleil couchant, là où la terre laisse place à l'infini bleuté, là où l'on peut voir la ligne de partage des eaux et de la terre, l’endroit où la vague a fini par déferler, et opérer son reflux, Poulp pensa philosophiquement :
- Et les voilà qui s'en vont, ces êtres à l'énergie dense. Probablement les prototypes personnels de divinités anciennes jamais conçus pour la production en série. Trop bizarre pour vivre, trop rare pour mourir ...



A SUIVRE ....

Excellent

 

J'pensais pas qu'une embarcation de nordiques pouvait être aussi émouvante.  

¤¤ Une lettre inattendue ¤¤ Conclusion


Les étoiles brillaient dans le firmament à présent, le crépuscule avait laissé place à une nuit sans lune.
Assis sur ce quai humide depuis des heures réfléchissant à son sort, Poulp se demandait ce qu'il ferait de sa peau dans les jours qui viennent. Une orgie avec des filles de l'Est ? Non probablement pas, cela lui rappellerait trop ses camarades qui viennent de partir. Un concours de beuverie ? Bof, il n'avait pas les idées bien claires pour boire à outrance ce soir, cela se finirait probablement mal, en bagarre ou d'un coup de couteau dans le dos pour un mot déplacé à un de ces ivrognes.

- Et si j'allais retrouver la belle rousse pour qu'elle me fasse oublier tout mes malheurs ? pensa t-il.
Rien de mieux qu'une nuit avec une fille voluptueuse pour se rappeler comme il est bon de vivre. Il faut que je retrouve ce rade qui s'appelle "Le Dockers" d'abord, peut-être qu'ils sauront où elle se trouve.

Rien de plus facile que de trouver un bar la nuit dans le vieux port, il suffit de suivre les marins ivres et les traces de vomi. Reste à savoir si ces traces l'emmènerait au bon troquet ... Par chance il tomba tout de suite sur cet établissement, un vieux bâtiment biscornu qui ne devait tenir que par la force de Sigmar tellement il avait l'air de tomber en désuétude. Ce troquet n'était plus en phase avec la société moderne qui était apparu ces dernières années dans BBCity.

- Un p'tit coup de neuf lui ferait pas de mal ! Bon sang si j'ouvre la porte tout s'écroule !

Il leva les yeux et vit l'enseigne du bar, attachée grossièrement à un bout de bois horizontal avec du cordage marin, qui semblait flotter tel un drapeau à cause de la force du vent cette nuit là.





Il se questionna longuement :
- J'y vais ? J'y vais pas ? Je rentre ? Je rentre pas ?
Allez j'y vais !

Au moment où il s’apprêtait à rentrer dans le bar, la porte s'ouvrit et une espèce d'ivrogne immonde en sortit, titubant tel un boiteux, tombant dans les ordures disséminées par terre à côté de l'entrée et vomissant tout ce qu'il avait ingéré dans son rade favori.

- Charmant ! lança Poulp

- Hééééhooooooo aaaaaah ... blurp. Quesstatoua !? répondit l'ivrogne

Un relan de vomi plus tard il s'allongea dans les ordures pour sans doute faire sa nuit ici, dans les immondices.

Poulp rentra dans le Dockers, la luminosité était très faible, voire inexistante. On distinguait à peine les clients et encore moins le comptoir. Il s'avança vers ce dernier d'un pas plutôt lent pour éviter de trébucher sur une quelconque épave de bistrot. La plupart de la populace de cette taverne était composée de nabots bruyants et sales. Au comptoir, un nain grisonnant et bedonnant qui essuyait des verres en dévisageant Poulp.

- Qu'est-ce que je lui sers ? demanda le nain.

- Une Bugman première pression l'ami ! ordonna Poulp.
Il valait mieux ne pas s'attirer d'ennuis en commandant autre chose que de la bière ici, il était venu chercher la rouquine, pas la bagarre.

- C'est parti ! Une bière pour le péteux ! rétorqua le tavernier

- Qui ? Quoi ? s'exclama Poulp

- Non rien, répondit le nabot en lui servant son godet.

Attrapant le bras du tavernier au moment où il lâchait le verre il lui posa sa question :
- Dites moi l'ami, je cherche une fille de joie. Une rousse que j'ai, il me semble, rencontré ici la nuit dernière. Des seins comme des melons, douce avec ses clients et sachant manier ses doigts comme nulle autre.

- Il doit parler de Fanny le monsieur, répondit le nain. C'est ma fille, elle est au fond là bas avec des clients réguliers. Elle fait bien son boulot, depuis ce matin ils ont presque claqués 1 pièce d'or ces pigeons.

Scrutant le fond de la taverne, Poulp remarqua que les clients dont parlait le nabot n'était autre que les hooligans à crête rouge. Au nombre de quatre il manquait leur chef, celui à bande blanche au milieu de la coloration rouge. A leurs côtés, une naine rousse avec une poitrine exubérante rehaussée par une gaine qui devait la faire souffrir terriblement tant elle avait l'air serrée. Ses joues bien rouges et poudrées laissaient apparaître malgré tout quelques rossées sans doute données par son père ou des clients un peu trop emmechés.

- Bon sang j'ai quand même pas pu me taper ce laideron ? s'exclama Poulp. Ses souvenirs de la fille étaient si obscurs qu'il ne savait plus lui-même si il était capable de monter sur une chose si affreuse.

- Quoi ? demanda le tavernier.

- Non rien ...
Bon je ne vais pas devoir m'éterniser ici, pensa t-il. Si ces balourds me reconnaissent ça va mal se finir et j'ai d'autres chats à fouetter.


D'un coup la lumière devint plus vive et dans le fond de la pièce un rideau s'ouvrit pour laisser entrevoir une estrade avec un groupe de musiciens se tenant sur celle-ci.

Le chanteur s'avança et se mit à beugler :
- Salut on est les Brutal Dwarfs et on va vous jouer votre morceau préféré : FUCK AN ELF !

Un tintamarre inaudible commença, les nabots sur la scène avaient sans doute dans l'intention de rendre sourde toute l'assistance ce soir tellement leur musique était forte.

** MUSIQUE **

On pouvait quand même entendre les paroles du chanteur dans cette cacophonie :
"Fuck an elf, fuck an elf"
"Fuck an elf todaaaaaaaay"
"How much fun is it to fuck"
"An elf until it's dead"

"Kick him in the head"
"Beat him in the balls"
"Jump off of his head"
"WOOOOOOOW"
"How much fun is it to fuck"
"An elf until it's dead !!"


Son godet terminé en une gorgée, Poulp frappa son verre violemment contre le comptoir et fit claquer sa langue :
- Raaah ! C'est bon mais ça pique, affirma t-il

- Hey ! Mais c'est ma taffiole de service nan ? fit une voix derrière lui. C'était le chef de la bande de nabots qui sortait des toilettes, détail qu'avais omis d'observer Poulp. Il reprit :
- Je t'avais pas dit de ne plus croiser mon chemin ? T'es complètement con ou quoi de venir dans ma taverne en plus. Hahahaha regardez moi ça les gars ! Je crois bien qu'on tient là un rare spécimen d'attardé probablement engendré entre frères et soeurs ... ou alors t'es plus courageux que t'en as l'air, conclut-il en observant Poulp d'un oeil, le sourcil poilu et relevé.

- Je crois que je me suis trompé d'adresse en fait, répondit Poulp. Je voulais simplement retrouver une fille mais vraisemblablement il n'y a pas ce que je recherche ici. Les mots étaient sortis trop rapidement de sa bouche, il savait pertinemment que le nabot ne cherchait qu'a le provoquer. Il aurait été plus habile de faire des courbettes et de s'en aller la queue entre les jambes.

- Alors quoi ? Tu viens ici pour insulter mes gonzesses maintenant ? Tu crois que tu peux venir chez moi et me manquer de respect ? demanda t-il sans réellement attendre de réponse. Cette fois la coupe est pleine mec, tu vas payer ! Tu vas payer pour les heures qu'on a perdu à supporter ton équipe de guignols et pour ton manque de discernement.

Entre temps les quatre autres s'étaient rapprochés et se faisaient menaçant, l'alcool n'aidant pas à rester courtois tout le monde le sait.

- Tu préfères mourir comment ? lui demanda le chef de la bande en retroussant les manches de son gilet.

- A 80 ans, dans un bordel, ivre, avec ma bite dans la bouche d'une prostituée, répondit Poulp

Tout les nains éclatèrent de rire.
- MOUHAHAHAHAH ! Elle est bien bonne !

- J'ai connu un frère qui avait la langue bien pendue comme toi, affirma le tavernier. Tyrion qu'il s'appelait, il a fini avec la langue coupée tellement il nous exaspérait.

- T'occupes l'aubergiste ! cria le nabot au tenancier. C'est notre affaire et celui là on va s'en occuper comme il faut.

Sur ces mots il donna un coup de poing dans les valseuses de Poulp, ce dernier tomba sur les genoux se tenant les parties pour calmer la douleur. Sa tête et son buste partirent en avant dans le mouvement et le nabot en profita pour lui mettre un coup de genoux dans la mâchoire mettant le coach KO. Son corps tomba a la renverse à cause de la force du coup et resta allongé là pendant plusieurs minutes.
Il entendait les nabots s'agiter autour de lui mais sans vraiment comprendre ce qui se disait. Tout devenait de plus en plus flou ... la lumière baissait tandis que ses yeux se fermaient ... et puis d'un coup plus rien : le néant l'enveloppait.


....

Quelques temps plus tard, sans vraiment savoir combien d'heures s'étaient écoulés, Poulp se réveilla, assis sur une chaise, avec un mal de crâne pas possible. Ses yeux enflés par les coups dont les nabots l'avaient roués s'ouvrirent doucement ... sur un terrain de Blood Bowl !! Il essaya de se relever mais il était semble t'il attaché par de solides liens à la chaise.
Une fois ses yeux complètement remis, il distingua plus nettement au centre du terrain onze nains en train de faire des étirements dans le plus grand silence.

- Qu'est-ce que je fais ici ?! s'écria t-il
C'est quoi encore ce bordel ?!

Personne ne daigna se retourner chez les nains. Ils firent mine de ne rien avoir entendu.

- Calme toi donc l'ami ! fit une voix derrière lui.
Poulp surpris, lâcha un léger cri de pucelle. Le personnage qui avait parlé se mit face à lui. C'était le tavernier du Dockers !
- Tu sembles surpris ? Tu ne devrais pas. Tu vois tout ces ptits gars là bas qui s'entrainent dur ? demanda t'il en les désignant d'un signe de tête. Ils me doivent un sacré paquet de blé depuis qu'ils picolent dans mon rade.

- Et alors ? questionna Poulp, agacé. Quel est le rapport avec moi ?

- Alors je connais ta réputation de coach. T'es peut-être un branque mais t'es pas non plus un cave.

- Bon sang je comprend rien à ce que vous dites !

- Y a rien à comprendre le péteux ! Pour payer la lourde les gars se sont mis d'accord pour monter une équipe sponsorisée par mon rade et tout les gains me seront reversés. Il ne manquait qu'un coach pour lancer la machine. Et je crois qu'on l'a trouvé.

- Qu'est-ce qui vous fait croire que je vais accepter ?

Le tavernier se rapprocha de Poulp, à quelques pouces seulement, l'odeur du houblon et du malt sévèrement incrusté dans la barbe du nain piquait les yeux endoloris du coach mais il les garda ouvert pour ne pas perdre la face.

- Si tu refuses je te donne en pature à ces gars. Certains d'entre eux voulaient te jeter dans la flotte, d'autres voulaient te découper en morceaux et se servir de toi comme appat pour pecher. J'ai décidé de t'épargner, tu devrais me remercier.

- C'est vraiment trop gentil ...
Et qu'est-ce qui vous fait croire que je ne vais pas faire exprès de les faire perdre ?

La moutarde montait au nez du nain. Cela se ressentait aux pores de son nez qui se dilataient plus qu'à l'accoutumée. Il asséna un violent coup de tête au pauvre Poulp qui tomba à la renverse toujours attaché à sa chaise.

- Bon ... vous avez de solides arguments, rétorqua Poulp qui sentait que son nez saignait à flots sur la pelouse du terrain. Je vais voir ce que je peux faire. Mais il va falloir me laisser les mains libres, si je peux m'exprimer ainsi, rien à voir avec ma situation actuelle. J'ai besoin de connaitre les joueurs et de savoir de quoi ils sont capables.

- Et bien voilà !! Tu vois qu'on peut négocier tout les deux.

- Pourquoi ne pas m'emmener vers eux pour que je les rencontre ?

- Non pas maintenant ! répondit le tavernier. Ils décuvent et auront très soif après, j'ai pas besoin que tu les énerves encore.
Pis tu m'agaces. C'est moi qui donne les ordre ici.


Sur ces mots il envoya son pied dans la mâchoire de Poulp qui n'en demandait pas moins pour retomber dans les pommes et de nouveau sombrer dans les méandres de ses mésaventures.

¤¤ Suite dans le forum Jeunes Pousses ¤¤

 

Génial !
La suite !  

 

"- A 80 ans, dans un bordel, ivre, avec ma bite dans la bouche d'une prostituée" ça je retiens!!!

kramoazi a écrit: 

"- A 80 ans, dans un bordel, ivre, avec ma bite dans la bouche d'une prostituée" ça je retiens!!!

Je sais d'où elle vient celle-là.  

Excellent

  

Ça sent un peu le nain à l'édition du tournoi des jeunes pousses 2513, non ?

La suite !!! La suite !!!

 poulp

@ Poulp: citation de toi: "Au moment où il s’apprêtait à rentrer dans le bar, la porte s'ouvrit et une espèce d'ivrogne immonde en sortit, titubant tel un boiteux, tombant dans les ordures disséminées par terre à côté de l'entrée et vomissant tout ce qu'il avait ingéré dans son rade favori."

Tiens, t'as croisé Pépé toi.

Ensuite, nan, franchement, tout ça pour ça et pour coacher des nains, ils sont même pas foutus de faire des chansons à rime (c'est écrit dans ton post!).

PS: aux commis, attention, lui, il veut votre place, rapport au fait de mourir à 80 ans dans la bouche d'une prostituée.

Je connais pas assez bien les personnages qui sillonnent ce forum pour les citer dans mes RP.
Mais ça viendra avec le temps

Sinon, non merci, j'ai déjà donné comme commi et admin, je vous laisse gérer tout ça ^^

Je pensais que mourir à 80 ans dans la bouche d'une prostituée, c'était une référence à un président français, et qui dit président dit: la place de Moz, CQFD.

Félicitations et bienvenue cher coach