quelque soit le destin de cette équipe, il me faut maintenant vous parler de mon grand oncle Ottoh, de la légende du BloodBowlnic et du Bowl des Flots que j'ai organisé :
/HRP : c'est du réchauffé mais je suis assez fier de ma petite histoire alors je vous la rebalance
LA LEGENDE :Peut être est-il temps maintenant de vous raconter la légende oubliée du BloodBowlNic...
Oubliée, parce que tout le monde a voulu oublié cette tragédie.
Légende, parce qu'un seul a survécu, plus personne ne prête foi à cette histoire.
Et le survivant en question, c'est mon grand oncle, Ottoh, que bien des supporters de Blood Bowl ont connu et adulé jusqu'à sa mise en retraite.
C'est de lui que je tiens cette histoire.
Un jour, il y a bien longtemps, un projet complètement fou vit jour.
Il avait été décidé par les hautes instances bloodbowlistiques de Norska, d'organiser un tournoi en mer en l'honneur du dieu des eaux tumultueuses.
Les nordiques étaient d'excellents marins, de robustes bûcherons, le projet fut accueilli avec enthousiasme et les travaux débutèrent.
Je vous laisse imaginer la taille du navire !
C'est ainsi que fut construit et achevé en un temps record le BloodBowlNic, la plus grande embarcation jamais construire en terre norska.
Un magnifique 5 mâts sans nul pareil.
LE TERRAIN :Le terrain possédait les tailles réglementaires mais le mât central trônait au milieu du terrain !
Plus d'un s'y est fait des bosses et j'imagine qu'il doit y rester encore quelques dents plantées.
On avait adapté les règles d'engagement à cause de la voilure, il était impossible de tenter une chandelle par exemple.
Il n'y avait bien entendu pas de tribunes sur les côtés du terrain, elles se situaient à la proue et la poupe du bateau.
Mais les flans du terrain n'étaient pas pour autant moins dangereux, combien de joueurs sont passés par dessus bord pendant leurs matchs poussés par l'adversaire ?
(Etant donné le nombre d'excellents nageurs chez les joueurs de Blood Bowl, qui plus est en armure, je vous laisse imaginer l'efficacité de la technique pour décimer une équipe...)
Malgré la rapidité des travaux, le tournoi eut lieu au début de la saison hivernale, la mer était déchaînée, rendant le jeu parfois impossible.
Bien des joueurs sont restés sur les bancs, trop malades pour s'aligner sur le terrain tellement le bateau tanguait malgré son gigantisme.
La buvette avait bien peu de succès, même les nains la boudaient.
Pour ceux qui étaient en état de jouer, on aurait cru qu'ils maîtrisaient tous glissade contrôlée. Les pauvres essayaient en fait de se maintenir debout !
La houle facilitait les esquives mais interdisait les sprints. ET bien des blocs involontaires eurent lieu. Il arriva même que des joueurs de la même équipe s'assomment mutuellement !
Pour la bonne tenue du tournoi, une réserve énorme de ballons avait été faite. Combien furent perdus en mer !
Les ramasseurs avaient fort à faire, il fallait être sacrément agile pour s'en saisir et passer.
Les receveurs n'étaient pas à la fête non plus.
Les rafales de vent, la houle, la pluie, le froid compliquaient rudement la tâche.
Toujours est-il que les matchs se déroulaient tant bien que mal, avec leur lot de situations cocasses.
Le tournoi était un succès d'originalité et de défi.
Il y avait toujours du spectacle quelque soient les équipes alignées.