Encore une aube pluvieuse et venteuse à Marienburg.
Un homme marchait rapidement dans les rues, essayant de se protéger au mieux dans son pardessus rapiécé. Il se dirigea vers le port, puis bifurqua dans une ruelle et après avoir regardé autour de lui, il ouvrit ce qui semblait être la porte de service d'un bâtiment officiel.
Il entra dans une petite pièce obscure où il jeta rapidement sa houppelande sur un vieux porte-manteau usé et.... s'ébroua ! Il n'était pas vraiment humain : une carrure et une mâchoire d'orc et poilu comme un Homme-Bête ou un skaven. Etait-il le résultat d'une expérience ratée ou le fruit d'une troisième mi-temps vraiment très arrosée ? Le savait-il lui-même ?
Il passa dans une cage d'escalier et après une petite pause pour écouter s'il y avait le moindre bruit, il fit le tour du propriétaire. À l'étage, il n'y avait que des bureaux désertés. Quelques reliefs de repas (qu'il avala négligemment) indiquaient une présence récente mais éphémère. Il lut quelques documents au hasard sur les bureaux puis redescendit au rez-de-chaussée. De retour dans son petit vestiaire, il enfila une blouse et une casquette sur lesquelles était écrit d'une main malhabile: "akeuil".
Puis il se rendit dans le hall d'entrée, regarda discrètement la rue à travers les panneaux faisant office de volets et soupira.
Il respira profondément plusieurs fois pour se donner le courage d'affronter une nouvelle journée comme Hôtesse d'Accueil de la Cabalvision pendant l'Intersaison, puis il se décida enfin à ouvrir les portes.
La dizaine de personnes attendant devant le bâtiment officiel se précipita à l'intérieur et commenca à poser les questions habituelles : "Quand est-ce que ça recommence ?", "Je suis pris dites ? Je suis pris ?", "Monsieur GiLel a bien reçu mon cadeau ??", "On pourra acheter les billets quand ?", "Qui peut prendre mon pari de 100 Pièces d'Or sur GulhDan ? Et celui de 3 Pièces de Cuivre sur Kabal ?"
Et elles recevaient les mêmes réponses en boucle : "J'sais pas.", "Vos gars sont pas là et y m'ont rien dit".
Et pendant ce temps, notre bonhomme de penser "Mais quel job de merde !! On m'y reprendra pas l'année prochaine !"
Quand soudain, une idée parvint à se frayer un chemin au milieu de ses réponses automatiques et de ses rêveries de femelles accortes et concupiscentes.
"Bougez pas d'là tous !" et il se rua à l'étage.
Quand il en redescendit, il avait un parchemin à la main et il le cloua sur la porte d'entrée.
"Maintenant, lisez-ça et foutez-moi la paix !"
"Et pour ceux qu'y l'ont pas encore signé, le registre des réinscriptions est le truc là-bas qui sert à maintenir la fenêtre fermée."
Un homme marchait rapidement dans les rues, essayant de se protéger au mieux dans son pardessus rapiécé. Il se dirigea vers le port, puis bifurqua dans une ruelle et après avoir regardé autour de lui, il ouvrit ce qui semblait être la porte de service d'un bâtiment officiel.
Il entra dans une petite pièce obscure où il jeta rapidement sa houppelande sur un vieux porte-manteau usé et.... s'ébroua ! Il n'était pas vraiment humain : une carrure et une mâchoire d'orc et poilu comme un Homme-Bête ou un skaven. Etait-il le résultat d'une expérience ratée ou le fruit d'une troisième mi-temps vraiment très arrosée ? Le savait-il lui-même ?
Il passa dans une cage d'escalier et après une petite pause pour écouter s'il y avait le moindre bruit, il fit le tour du propriétaire. À l'étage, il n'y avait que des bureaux désertés. Quelques reliefs de repas (qu'il avala négligemment) indiquaient une présence récente mais éphémère. Il lut quelques documents au hasard sur les bureaux puis redescendit au rez-de-chaussée. De retour dans son petit vestiaire, il enfila une blouse et une casquette sur lesquelles était écrit d'une main malhabile: "akeuil".
Puis il se rendit dans le hall d'entrée, regarda discrètement la rue à travers les panneaux faisant office de volets et soupira.
Il respira profondément plusieurs fois pour se donner le courage d'affronter une nouvelle journée comme Hôtesse d'Accueil de la Cabalvision pendant l'Intersaison, puis il se décida enfin à ouvrir les portes.
La dizaine de personnes attendant devant le bâtiment officiel se précipita à l'intérieur et commenca à poser les questions habituelles : "Quand est-ce que ça recommence ?", "Je suis pris dites ? Je suis pris ?", "Monsieur GiLel a bien reçu mon cadeau ??", "On pourra acheter les billets quand ?", "Qui peut prendre mon pari de 100 Pièces d'Or sur GulhDan ? Et celui de 3 Pièces de Cuivre sur Kabal ?"
Et elles recevaient les mêmes réponses en boucle : "J'sais pas.", "Vos gars sont pas là et y m'ont rien dit".
Et pendant ce temps, notre bonhomme de penser "Mais quel job de merde !! On m'y reprendra pas l'année prochaine !"
Quand soudain, une idée parvint à se frayer un chemin au milieu de ses réponses automatiques et de ses rêveries de femelles accortes et concupiscentes.
"Bougez pas d'là tous !" et il se rua à l'étage.
Quand il en redescendit, il avait un parchemin à la main et il le cloua sur la porte d'entrée.
"Maintenant, lisez-ça et foutez-moi la paix !"
"Et pour ceux qu'y l'ont pas encore signé, le registre des réinscriptions est le truc là-bas qui sert à maintenir la fenêtre fermée."